Si nous avons eu droit à diverses relectures de ses grands succès au cours des dernières années,
ne nous avait pas proposé de nouvelles pièces depuis près de 35 ans. Revenu à la chanson pour notre plus grand plaisir, il nous offre Tenir, un album qui réunit dix titres finement ciselés.
« Ce retour, je le dois à Laurent Saulnier, directeur de la programmation des festivals de Spectra, explique l’artiste. Pendant qu’on préparait ma dernière tournée, celui-ci avait manifesté à mon équipe le souhait d’entendre ma vision du monde actuel en chansons. Il suffit parfois d’une seule étincelle pour tout embraser, ou d’une simple phrase pour tout lancer! »
Pour l’appuyer dans sa démarche, Jacques Michel a fait appel à Andre Papanicolaou, dont il avait apprécié le travail sur l’album Le feu de chaque jour de Patrice Michaud. Dès le premier jour en studio, la chimie s’est tout de suite installée entre l’auteur-compositeur-interprète et le réalisateur et multi-instrumentiste.
« Doué de talents multiples, ce jeune et audacieux musicien a su colorer mes chansons et leur donner du relief, en les habillant à la mode d’aujourd’hui. Ce qu’il a fait pour chacune d’elles, c’est du sur-mesure. J’ai particulièrement aimé son approche, sa sensibilité et sa spontanéité. »
Un sentiment partagé par le réalisateur :
« Bien que nous soyons de générations différentes, Jacques et moi avons tout de suite été sur la même longueur d’onde, raconte Andre Papanicolaou. Il m’a donné carte blanche, et nous avons eu des échanges riches et francs tout au long de l’enregistrement. C’est un honneur pour moi d’avoir eu la chance de réaliser cet album avec l’un de nos grands! »
Simon Blouin s’est joint à l’équipe pour produire les pistes de batterie et de percussion.
D’Odyssée, fascinant récit d’un être au seuil de sa vie, à Mon dinosaure est fatigué, Jacques Michel nous invite à un fabuleux voyage à travers le temps, jetant un regard à la fois critique, compatissant et lucide sur le monde qui l’entoure. On renoue sur ce nouvel album avec sa voix, plus belle que jamais, sa plume évocatrice et ses talents de mélodiste. Pour cet artiste engagé, Tenir, c’est tenir à ses convictions, à sa culture, à ses idées, à ses racines. Mais c’est aussi tenir bon, contre vents et marées.
Mon dinosaure est fatigué, joli clin d’œil à son succès des années 1970, a toutes les allures d’une chanson d’adieu. Mais il ne faut pas s’y fier, puisque Jacques Michel n’a pas encore posé sa plume.
« Je me demande comment j’ai pu être absent de la scène si longtemps maintenant que je me suis remis à écrire », confie-t-il.
De l’album à la scène
À compter de février 2020, Jacques Michel prendra la route pour offrir des spectacles partout au Québec. Pendant cette tournée, le public pourra entendre plusieurs de ses plus grands succès ainsi que ses nouvelles chansons.
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